top of page

Je suis photographe-éditrice et réalisatrice de documentaires.

​

Venant d'un univers formaté, j'ai suivi pendant longtemps une autoroute toute tracée, celle de la profession d'avocate.

​

Mais la vie m'a conduite sur d'autres voies plus buissonnières, que depuis lors, je n'ai pas quittées.

​

Il y a bientôt 20 ans, j'ai voyagé dans la même année au Bangladesh et en Haïti.

​

Au contact des gens, au cœur de la misère matérielle, des difficultés, des chaos en tout genre, j'ai vu la force de vie. Ce contraste là, saisissant, inconnu pour moi jusqu'alors, m'a fait perdre tous mes repères pour me ramener à mon essentiel.

 

En vivant pendant près de 15 ans entre Paris et Haïti, j'ai changé mon rapport au temps, appris à calmer mes impatiences, ma volonté viscérale de tout maîtriser, planifier, prévoir ; j'ai aussi accepté de donner sa place au rire malgré les douleurs et les larmes.

​

J'ai exposé mes photos et présenté les livres que j'ai édités : Haïti...un autre regard et Haïti, lumières..., en Haïti, au Bénin, en Guyane, à la Martinique Guadeloupe, à l'Unesco à paris aussi, etc. 

​

Après Haïti, je suis partie en Sibérie et j'ai retrouvé Paris pour réaliser un reportage sur les derniers jours de l'Hôtel de Crillon avant la fermeture pour travaux.   

​

Puis un jour, je suis passée à la réalisation, pour me redonner la voix, pour mieux faire entrer le mouvement, la vie.

 

J'ai réalisé un film pour l'Hôpital et l'Association Robert-Debré : La Régate des Oursons, une si belle aventure. 

 

A cette occasion, j'ai rencontré Tess.
 

Dès les premiers instants, j'ai senti un fil invisible se tisser entre nous.

​

Là encore, notre rencontre m'a amené, comme en Haïti, à m'interroger sur les ressources de vie.

 

Je n'ai pas connu directement la maladie, les terreurs qu'elle génère, ni les limites qu'elle impose, mais j’ai connu d’autres formes d’adversité qui me rapprochent de Tess. De celles qui vous laissent à terre, démunis et tremblant de peur. Et face à ces adversités, j'ai appris à surmonter mes terreurs pour faire le chemin vers ma liberté, avec pour seul repère, une infime lumière qui a guidé mes pas et un précieux compagnon, ma force de vie.

​

J'ai ainsi fait route vers moi-même et même si c'est le chemin le plus dur que j'aie jamais accompli, c'est aussi le plus beau qu'il m'ait été donné de faire et celui qui m'a le plus appris jusqu'à maintenant.

​

A partir du jour où j'ai rencontré Tess, une course contre la montre a commencé. 

 

J'ai tout de suite su que mon parcours m'avait amené là, pour être la messagère de son témoignage. 

​

Je lui ai offert mon temps, mon regard et ma détermination acharnée à passer ses messages d'espoir et de vie.

​

Ce RoadBook est l'histoire d'un film de 52' encore en développement et qui je ne doutes pas un seul instant verra le jour, en son temps. 

 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

bottom of page